Durée : 1h30

Tarif : Prix libre

Places limitées : 10 personnes. Réservation par mail : charlene.semblat@gmail.com

Public : Mixte, à partir de 14 ans.

Pourquoi un atelier sur le consentement ?

D’abord, parce que ces ateliers ont révolutionné ma vie en tant que participante, il y a quelques années de cela, le genre d’atelier où je me suis dit “Oh wahou, on devrait tellement apprendre ça à l’école, et moi je n’apprend ça que maintenant”.
Le consentement on est toutes plus ou moins d’accord sur le fait qu’il faut le respecter, mais en substance on est beaucoup à se trouver démunie pour le pratiquer :

• Difficulté à dire Non (peur de blesser, pression sociale, normes apprises, envie de se faire bien voir, difficulté à savoir ce que l’on veut…)

• Difficulté à recevoir un refus (sentiment de rejet, d’abandon, de ne pas être suffisante…)

• Peur de demander, peur de déranger, qui découle directement de la difficulté à recevoir un Non, et qui peut souvent bloquer la personne dans son évolution.

• Manipulation inconsciente, nombreuses sont les personnes qui vont insister, essayer d’obtenir un Oui quand il y a un Non en face, sans particulièrement se rendre compte qu’elles dépassent les limites de la personne. Exemple : “oh allé tu vas bien rester encore un peu, il n’est pas si tard, juste un petit verre", ou bien : “non mais tu ne peux pas me laisser comme ça, maintenant que je suis excité.e on fait l’amour, allé s’il te plait, ça ne sera pas long” .

Pour toutes ces raisons et plein d’autres, je pense qu’il est nécessaire de nous éduquer au consentement, de le pratiquer, d’avoir des espaces où l’on s’entraine à dire et à recevoir des “Non”, des espaces où l’on partage et où l’on prend conscience de nos angles morts et de nos zones grises.

A quoi m’attendre ?

Lors de cet atelier, nous aurons un temps dans la théorie : partages, réflexions autour de l’acronyme REELS ( Révocable, Enthousiaste, Eclairé, Libre, Spécifique) et autour d’interrogations qui nous amèneront à nous remettre en questions sur nos pratiques et nos automatismes autour du consentement.

Dans un second temps, nous passerons à la pratique : nous nous entrainerons à dire non, recevoir un non, poser des limites, les exprimer en verbal et en non verbal. Je vous donnerai des éclairages et des outils pour rendre cela plus fluide et pour continuer à vous entrainer “dans la vraie vie” jusqu’à ce que cela devienne une nouvelle habitude.

Bien sûr tous vos conseils à vous sont aussi grandement les bienvenus pour mutuellement nous enrichir.

Est-ce que cet atelier est fait pour moi ?

La seule réponse qui me semble sensée à cette question est : Oui.
Peut importe votre genre, votre âge, votre expérience dans le consentement… C’est utile à toute personne qui interagit avec d’autres humain.e.s. J’ai moi-même encore participé à un énième atelier cet été et j’ai encore appris des choses sur moi, j’arrive encore mieux à voir mes mécanismes quand il peut parfois encore être difficile de dire non ou de m’écouter à 100%, et d’autres moments où je ne suis pas totalement à l’écoute de l’autre et que j’outrepasse son consentement.

De plus, le consentement n’est PAS qu’affaire de sexualité, il est affaire de discussion, de temps passé ensemble, de moment en binôme et en groupe, il est affaire de famille, de travail, d’amitié, à partir du moment où vous rentrez en interaction avec un.e autre Être, le consentement entre en jeux.

Quel est le cadre posé pendant l’atelier ?

La liberté : à tout moment de l’atelier vous êtes libres de partir, sans vous justifier, de faire une pause, de vous mettre à l’écart.

Le droit à l’erreur : nous sommes là pour apprendre, nous avons le droit de faire des erreur, de nous tromper, d’être maladroit.e, d’ailleurs nous en ferons. Cette règle devrait s’appliquer aussi à la vraie vie. Nous n’avons pas été éduquée au consentement, il est donc normale que nous nous trompions, que nos automatismes prennent le dessus. Nous n’avons pas appris à faire nos lacets en un jour, nous n’apprendrons donc pas le consentement en un jour non plus.

La bienveillance : elle découle directement du point précédent, et elle doit souvent être accompagnée de la patience aussi. La bienveillance c’est veiller au bien, le sien, celui des autres.

Pour toutes questions vous pouvez les poser en commentaire ou bien par mail : charlene.semblat@gmail.com